Il arrive souvent que les uns ou les autres aient à se plaindre de leur belle famille. Parfois, des conflits larvés existent entre belles-mères et belles-filles.
La Bible nous présente un cas très positif de relations apaisées entre une belle-mère et sa belle-fille dans le livre de Ruth, au point que des voisines disent à Naomi :
"Ta belle-fille, qui t’aime… elle qui vaut mieux pour toi que sept fils." (Ruth 4:15)
Nous découvrons la profondeur des sentiments d’affection qui liaient ces deux femmes. Ce récit tord le cou, aux nombreuses histoires qui dressent un tableau peu flatteur des relations tendues entre belles-mères et belles-filles.
La source de ces tensions trouve souvent son origine dans le fait, contrairement à ce que la Bible indique, que le ‘cordon ombilical’ entre enfants et parents n’est pas coupé :
"L’homme quittera son père et sa mère…" (Genèse 2:24)
Lorsque ce lien (parents / enfants) n’est pas coupé, et que les beaux-parents de l’un et (ou) de l’autre sont envahissants, les tensions ne manqueront pas d’éclater au sein du foyer. Il n’est pas question d’une rupture totale, d’un éloignement radical sans aucun contact, non !
Il est question de savoir rester chacun à sa place. L’attachement de Ruth pour Naomi vient du fait que sa belle-mère a su respecter cet espace de liberté qui devait exister entre elles. Naomi ne cherche que le bonheur de sa belle-fille ; elle sait que ce bonheur peut se construire seulement, dans le respect de cet espace de liberté.
Préserver une bonne relation avec sa belle-famille demande du bon sens ; il ne faut pas que l’espace avec elle se transforme en abîme, ni que la proximité devienne un problème. C’est dans le maintien de cette bonne distance qu’une relation saine et harmonieuse pourra être bâtie.
Un jour, il se peut que vous ayez besoin de votre belle-famille comme Ruth a eu besoin de Naomi, ou que votre belle-famille ait besoin de vous comme Naomi a eu la nécessité d’être aidée par Ruth. Nouveaux mariés, nous avons quitté nos environnements familiaux, pour aller travailler en mission, à cinq mille kilomètres de nos familles respectives.
Trente-cinq ans plus tard, ayant perdu son mari et sa fille aînée dans des accidents de la circulation, ma belle-mère, restée veuve et sans autre famille que sa deuxième fille (mon épouse), a vécu les dernières années de sa vie avec nous. Sa présence à nos côtés fut une belle expérience de vie.
"Seigneur, nous te prions pour que les relations entre familles et belles-familles soient apaisées, là où il y a des tensions. Que chacun sache trouver le sain équilibre qui doit exister dans ces relations ! Nous prions pour ceux et celles qui vivent une situation de crise ; que tu leur donnes les clés nécessaires pour que la paix s’installe ! Que chacun sache préserver de bonnes relations avec sa belle-famille, pour le bien de tous ! Au nom de Jésus, amen !"
Avec amour,
Paul Calzada